lundi 9 novembre 2009

Horatio est un gros nul, en fait.


J'ai (enfin !) reçu les résultats de mes examens du 12 mai.
Après 5 visites au secrétariat du service, 6 coups de téléphone, et deux plaintes auprès de mon médecin traitant qui aurait pu se bouger lui aussi pour les récupérer non mais !

Donc, arrivée au courrier la semaine dernière d'une volumineuse enveloppe marronnasse, et d'une autre beaucoup plus fine et blanche.
La première contenant copie des résultats. La seconde, facturation (119 euros.... de ma poche encore) de la première. Enfin, des examens de la première. Non, même pas, de la journée d'hospitalisation : les 2 labos qui ont bossé m'ont envoyé leurs factures respectives en juin. Il y a arnaque ou bien ...?

Passons. Ouvrons. De préférence calmement. Rappelons-nous que je n'ai RIEN. Ce sont les examens qui le disent.
Sauf que.

Pour commencer, le myélogramme est hémodilué. Après recherches sur mon ami Gogol (je ne vous les mets pas toutes, ça m'a pris plusieurs jours de lecture, ce cours est le plus synthétique - hum) il paraît que ça tient surtout au préleveur, et que dans ce cas le myélogramme ne peut être interprété correctement, il doit être ... refait !! Oh put**n, non alors !
Ma moelle est "peu dense, probablement hémodiluée, sans anomalie qualitative en dehors d'une dysérythropoièse hypochrome." Mais comme nous travaillons sur un extrait sans grains médullaires et sans mégacaryocytes.... voilà quoi...
De plus, le peu d'érythroblastes présents (14%) est de forme hémoglobinoprive. Comment il a dit déjà ce couillon de toubib ? Ah oui, "des anomalies à différents stades..."

Deuxième point noir : il m'a fait passer un test au Synacthène ; j'étais convoquée à l'hôpital à 9h, à jeun depuis la veille. Déjà, ce genre de test doit se faire à 8h, parce qu'après le taux chute dans la journée. Première anomalie.
Mais en plus, on m'a collée dans un lit, sans rien me dire, sans rien me faire surtout (quand on sait que le cortisol est l'hormone du stress, hum) et vers 11h, une infirmière m'a quand même prévenue qu'on ne trouvait pas mon dossier, on ne savait pas au juste pourquoi j'étais là...
Un peu avant midi, le grand patron est enfin arrivé, et a prélevé la moelle. Et ENSUITE, le test a commencé !! Prélèvement à 12h10, injection, nouveau prélèvement à 12h40, et un dernier..... dix minutes après ! Apparemment, ils étaient pressés de me mettre dehors...

Ce test, c'était pour vérifier une éventuelle insuffisance surrénale lente. Quand j'ai revu le médecin le 17 juin, il n'avait pas les résultats. Il a téléphoné à Montpellier pour obtenir ceux du myélogramme, mais n'a pas pris la peine de rechercher aussi ceux du test ACTH.
J'avais un taux de cortisol à 6.5 (ce qui est relativement bas) au premier prélèvement, puis après stimulation il a quadruplé en une demi-heure (24.6). A 12h50, il était déjà à 28. En général, on attend un simple doublement dans les 60 minutes suivant l'injection...
Mais je vous rappelle que je n'ai rien. Seulement ces anomalies, discrètes, hein... Ne nous y attardons pas, voyons.

Rajoutons quand même, si vous voulez bien, les anticorps anti-nucléaires à 160, et les anticorps antiADN (ceux du lupus, qu'a mon fils) à 19 : sachant qu'ils sont normaux en dessous de 20, mais douteux de 20 à 25... et qu'ils étaient à 86 à la dernière recherche... Mais là encore, je pense qu'il n'avait pas ces résultats, seulement ceux des prises de sang de mon dossier, vieux de deux ans déjà ! Plus d'un mois après...

Le médecin-conseil de l'Éducation Nationale m'avait conseillée d'aller consulter sur Montpellier. Il m'a même donné le nom d'un professeur interniste là-bas. Je n'avais pas voulu y aller, parce que cet abruti de toubib avait réussi à me convaincre que tout ça, ça n'était que dans ma tête.

Je ne suis pas sûre d'avoir vraiment envie de repartir chez les toubibs, à nouveau.
Mais par contre, j'irai lui dire ce que je pense de lui. Et de son diagnostic à la con.

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